L'HERBORISTERIE DU QUOTIDIEN
Parce que "c'est pas sorcier"
Les plantes médicinales n’ont rien d’ésotérique, et nul besoin d’incantations pour profiter de leurs bienfaits. De nouvelles études scientifiques rigoureuses viennent prouver tous les jours les multiples vertus du monde végétal qui nous entoure, vertus pourtant connues des érudits depuis la nuit des temps.
L’efficacité de ces plantes s’explique par leur contenu en ingrédients actifs bien réels; en fait foi tout l’arsenal thérapeutique de l’industrie pharmaceutique qui repose sur quelques-unes de ces molécules. Mais rien de nouveau là-dedans, car on peut affirmer aujourd’hui que certaines plantes étaient déjà utilisées pour leurs propriétés curatives par les hommes des cavernes.
Ceci étant dit, l’herboristerie ne s’oppose pas à la médecine moderne, bien au contraire. La médecine demeure la clef du diagnostique, et les médicaments de synthèse (pharmaceutiques) sauvent des vies tous les jours. L’herboristerie au quotidien permet toutefois de traiter, la plupart du temps tout en douceur, et prévenir nombre de troubles et affections qui intéressent peu la médecine moderne, mais qui hypothèquent parfois profondément la vie quotidienne :
Premiers soins
Acné, eczéma et autres problèmes de peau
Allergies
Infections bactériennes et virales (grippes, rhume, sinusite, bronchite, hydradénite, etc.)
Varices, « impatiences dans les jambes » et autres problèmes de circulation veineuse
Douleurs profondes, inflammatoires, menstruelles, articulaires, etc.
Stress, angoisse, insomnie
Ostéoporose et déminéralisation
Problèmes digestifs (constipation, diarrhée, foie en particulier)
Ménopause
Prostate
Propriétés hypoglycémiantes
Prévention des calculs rénaux chez les personnes prédisposées
Produits à la fois thérapeutiques et cosmétiques ou d’hygiène
Etc.
L’efficacité de ces plantes s’explique par leur contenu en ingrédients actifs bien réels; en fait foi tout l’arsenal thérapeutique de l’industrie pharmaceutique qui repose sur quelques-unes de ces molécules. Mais rien de nouveau là-dedans, car on peut affirmer aujourd’hui que certaines plantes étaient déjà utilisées pour leurs propriétés curatives par les hommes des cavernes.
Ceci étant dit, l’herboristerie ne s’oppose pas à la médecine moderne, bien au contraire. La médecine demeure la clef du diagnostique, et les médicaments de synthèse (pharmaceutiques) sauvent des vies tous les jours. L’herboristerie au quotidien permet toutefois de traiter, la plupart du temps tout en douceur, et prévenir nombre de troubles et affections qui intéressent peu la médecine moderne, mais qui hypothèquent parfois profondément la vie quotidienne :
Premiers soins
Acné, eczéma et autres problèmes de peau
Allergies
Infections bactériennes et virales (grippes, rhume, sinusite, bronchite, hydradénite, etc.)
Varices, « impatiences dans les jambes » et autres problèmes de circulation veineuse
Douleurs profondes, inflammatoires, menstruelles, articulaires, etc.
Stress, angoisse, insomnie
Ostéoporose et déminéralisation
Problèmes digestifs (constipation, diarrhée, foie en particulier)
Ménopause
Prostate
Propriétés hypoglycémiantes
Prévention des calculs rénaux chez les personnes prédisposées
Produits à la fois thérapeutiques et cosmétiques ou d’hygiène
Etc.
L'HERBORISTERIE TRADITIONNELLE
L'herboristerie traditionnelle se définit par ses méthodes : on travaille avec des plantes fraîches dont uniquement les parties "actives" sont cueillies à la main à leur stade optimal de maturité.
Ainsi, par exemple, dans un champ ou une parcelle de trèfle rouge, l'herboriste traditionnel sortira tous les jours cueillir les fleurs qui ont atteint leur stade de maturité optimal, comme on peut le voir sur la photo, et uniquement ces fleurs puisque sur un même plant, les fleurs n'arrivent pas toutes à maturité en même temps.
Dans le cas de l'herboristerie que l'on pourrait qualifier de "industrielle", le producteur attendra que la floraison de la parcelle entière ait atteint son stade de floraison optimal, le stade où 70 à 80 % des plants portent des fleurs épanouies. C'est donc dire que la récolte comportera des fleurs au stade optimal, des fleurs encore vertes et des fleurs fanées. De plus, la récolte se fait généralement de façon mécanique, donc le produit final contiendra aussi une grande proportion de feuilles et de tiges, qui eux ne contiennent à peu près aucun des ingrédients actifs recherchés.
Lorsque l'on achète des plantes séchées, on comprend donc tout l'intérêt d'acheter des plantes entières et non réduites en poudre. On peut ainsi vérifier ce que notre tisane contient. Notons, par ailleurs, que la récolte mécanique n'est pas toujours un problème en soi. Certaines plantes comme l'avoine fleurie pourraient parfaitement se prêter à ce type de récolte.
Autre exemple, l'échinacée : l'herboriste traditionnel utilisera la racine de la plante qui contient un maximum d'ingrédients actifs (lorsqu'on la croque, fraîche ou séchée, on sentira un picotement sur la langue, signe indéniable de la présence des ingrédients actifs). Dans le cas de l'échinacée purpurea, il faut attendre 2 ans avant de pouvoir récolter la racine, et ce délai passe à 3 ans dans le cas de l'angustifolia. Or la plupart des grandes herboristerie "industrielle" commercialisent les parties aériennes de ces plantes, c.-à-d. les feuilles, les tiges et les fleurs, qui représentent facilement 100 fois le volume des racines et qui, évidemment, peuvent être récoltées chaque année.
Ainsi, par exemple, dans un champ ou une parcelle de trèfle rouge, l'herboriste traditionnel sortira tous les jours cueillir les fleurs qui ont atteint leur stade de maturité optimal, comme on peut le voir sur la photo, et uniquement ces fleurs puisque sur un même plant, les fleurs n'arrivent pas toutes à maturité en même temps.
Dans le cas de l'herboristerie que l'on pourrait qualifier de "industrielle", le producteur attendra que la floraison de la parcelle entière ait atteint son stade de floraison optimal, le stade où 70 à 80 % des plants portent des fleurs épanouies. C'est donc dire que la récolte comportera des fleurs au stade optimal, des fleurs encore vertes et des fleurs fanées. De plus, la récolte se fait généralement de façon mécanique, donc le produit final contiendra aussi une grande proportion de feuilles et de tiges, qui eux ne contiennent à peu près aucun des ingrédients actifs recherchés.
Lorsque l'on achète des plantes séchées, on comprend donc tout l'intérêt d'acheter des plantes entières et non réduites en poudre. On peut ainsi vérifier ce que notre tisane contient. Notons, par ailleurs, que la récolte mécanique n'est pas toujours un problème en soi. Certaines plantes comme l'avoine fleurie pourraient parfaitement se prêter à ce type de récolte.
Autre exemple, l'échinacée : l'herboriste traditionnel utilisera la racine de la plante qui contient un maximum d'ingrédients actifs (lorsqu'on la croque, fraîche ou séchée, on sentira un picotement sur la langue, signe indéniable de la présence des ingrédients actifs). Dans le cas de l'échinacée purpurea, il faut attendre 2 ans avant de pouvoir récolter la racine, et ce délai passe à 3 ans dans le cas de l'angustifolia. Or la plupart des grandes herboristerie "industrielle" commercialisent les parties aériennes de ces plantes, c.-à-d. les feuilles, les tiges et les fleurs, qui représentent facilement 100 fois le volume des racines et qui, évidemment, peuvent être récoltées chaque année.
L'HERBORISTE
Depuis plus de 30 ans déjà, Marie-José Minard vit une passion dévorante pour la flore indigène et ses infinies possibilités, en particulier sur le plan médicinal. Elle cumule un baccalauréat en biologie, un certificat en enseignement et des études de maîtrise en traduction médico-pharmaceutique. Parallèlement à une carrière dans le pharmaceutique, elle a toujours herborisé et joué un rôle actif dans l'entreprise familiale de la région de l'Outaouais, le Clos santé, en participant à la formation et à l'encadrement des cueilleurs, à la formulation et à la transformation des produits, aux consultations, à l'enseignement en ateliers, etc. C'est au printemps 2014 qu'elle s'installe à St-Eustache pour y établir ses jardins et se consacrer à l'herboristerie à plein temps en créant Verte Santé.