Pour ne pas me répéter, je vous invite, si ce n'est déjà fait, à lire l'introduction (6 premiers paragraphes) de l'article de blogue précédent "On va se sucrer le bec". Aujourd'hui, je vous parle du foie. Oui, le foie est un organe qui se regégère tout seul.... si on lui donne les bonnes conditions. Je rencontre de plus en plus de gens qui ont reçu un diagnostic de "foie gras" (20% de la population canadienne selon la Fondation canadienne du foie (foie.ca )). Le foie gras? Menoum, menoum direz-vous? Et bien non. Le foie gras, c'est la stéatose hépatique (le plus souvent aujourd'hui NON ALCOOLIQUE, donc causée par une mauvaise alimentation combinée à la sédentarité, au stress, aux troubles du sommeil, aux toxiques, etc.). En bref, c'est un stade de détérioration du foie qui précède la cirrhose , le cancer du foie ou l'insuffisance hépatique. Et on comprend évidemment, que la consommation régulière d'alcool, même avec modération, ne peut qu'accélérer cette détérioration une fois qu'elle est installée. Mais avant même d'arriver au foie gras, votre médecin vous parle peut-être de vos résultats de tests sanguins qui montrent des "transaminases" trop élevées, de vos taux de bon et mauvais cholestérol et de triglycérides,,. PAS DE PANIQUE!
On ne s'en sort pas, il faut un peu de motivation pour changer quoi que ce soit. Mais encore là, il y a de l'espoir (Je parlerai de motivation, de dopamine, de stress, de sommeil et de plantes dans une prochaine publication). Il faut commencer en voulant se faire du bien, prendre soin de soi, et en se disant que chaque petit changement compte. Un pas à la fois... Pour revenir au foie, j'expliquais dans ma dernière publication que le sucre qui n'est pas "utilisé" (par le métabolisme de base ou par les muscles pendant toute activité physique) est stocké dans le foie (et les cellules adipeuses). Il a donc AUSSI une grande importance dans la santé de cet organe. Les gras qu'on consomment sont composés à 95% de triglycérides et le 5% restant sont le cholestérol alimentaire, des acides gras libres et des phosholipides. Pendant la digestion, ils sont réduits en plus petites molécules libres. En traversant la muqueuse de l'intestin pour atteindre la circulation sanguine, les petites molécules sont réassemblées et stockés à 90% dans les muscles et les cellules graisseuses comme réserves d'énergie. Encore une fois, le reste retourne au foie pour y être stocké. Le gras est nécessaire, y compris le cholestérol que notre corps fabrique lui-même et qui entre dans la composition de certaines hormones, vitamines et enzymes nécessaires à la digestion des aliments. Bref, bien que l'alimentation et le mode de vie soient incontournables pour un foie en santé, on utilise depuis la nuit des temps des plantes pour donner un p'tit coup de pouce au foie surchargé et même pour le protéger. Donc dans une période ou l'on sait que l'on va faire quelques excès de sucres, de gras, d'alcool, on peut accompagner nos "festins" par quelques semaines de "cure de plantes" pouvant soutenir et protéger la fonction hépatique et la digestion en général. Évidemment, l'objectif n'est pas de pouvoir s'empiffrer davantage, mais de se protéger tout en profitant de petits plaisirs qui ne passent pas tous les jours. Comme toujours, je pivilégie les plantes qu'on peut cultiver ici. Je ne vous parlerai donc pas de plantes exotiques populaires (commele boldo et le desmodium). DANS TOUS LES CAS, les femmes enceintes ou qui allaitent, les personnes malades (en particulier une maladie du foie avérée) et/ou qui prennent des médicaments, les enfants doivent consulter. Au besoin, demandez-moi une consultation pour déterminer quelles plantes vous conviennent le mieux. https://vertesante.weebly.com/consultations.html Chaque plante médicinale a de nombreuses propriétés sur plusieurs organes et fonctions. Ci-dessous, je ne parle que des propriétés qui concernent le foie et la digestion. Mes plantes chouchou dans ce domaine, et avec lesquelles je travaille depuis 40 ans, sont les suivantes : *Chardon-marie (graines surtout) : protection du foie, facilite l'évacuation de la bile, réduction des taux de cholestérol, de tryglycérides, etc., de l'inflammation (aussi en cas d'hépatite, de cirrhose, etc.). *Chardon béni (parties aériennes en fleur) : favorise la digestion en stimulant les sécrétions gastriques, intestinales et biliaires (prévenir lourdeur, ballonnements, etc.) *Chardons sauvages (fleurs et graines) : les études sont presque inexistances, mais on croit qu'ils auraient des propriétés semblables au chardon marie et au chardon béni.
*Pissenlit (racine) améliore les fonctions hépatique, biliaire et urinaire; contribue à stimuler la production et la sécrétion de bile, à prévenir les calculs biliaires, les ballonnements et indigestions.
*Radis noir contribue à stimuler la production et la sécrétion de bile, à soulager la constipation occasionnelle, à réduire les taux de cholestérol, à protéger l'estomac, à prévenir les troubles digestifs (lourdeur, ballonement). Particularité notable il augmente "le niveau d'énergie ressenti". |
La série d'articles qui s'en vient va présenter certaines plantes qui peuvent nous "protéger" des "excès" ou, dirons nous, des "manques de modération", les plus courants et inévitables à certaine période de l'année... notamment, celle qui s'ouvre maintenant, la plus festive de l'année Et je commencerai par quoi ??? LE SUCRE. |
J'en profite donc, en guise d'introduction, pour partager la dernière infolettre de Jean-Yves Dionne, "SUCRÉ OU SALÉ?" Et oui, vous verrez que le sucre est "bien plussss pire" que le sel ou le gras".
https://app.cyberimpact.net/newsletter-view-online?ct=qm2y9lRT98jfxsq3pDBnIZciJK8nxR5zCKJmHvuiePTnUVK24K8rGnXnMUaQivev8G69hpRLf_EaBBTNTHs1clFl4MtSmQbGEjuWdmqHvUele3Qtui5Us4881N4sbXrF.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, c'est un pharmacien québécois qui, entre autres choses, offre aux professionnels de la santé des formations sur les produits naturels. Allez voir ses sites qui regorgent d'information santé qui s'adresse à tous. Un excellent vulgarisateur.
L'infolettre est un très court résumé, mais vous y trouverez des liens pour plus d'info.
Je précise que je ne partage pas sa passion pour le régime cétogène. En fait, je ne suis pas fan des régimes d'exclusion en général.
Ma philosophie se résume à : mangez diversifié, mangez un max de légumes, mangez le moins d'aliments transformés (industrialisés) possible, évitez les toxiques qu'on connaît tous (sucre, gras trans, additifs alimentaires industriels de toutes sortes, alcool, tabac et tout ce qui se fume, autres stupéfiants, sédentarité).
Bref, pour moi, aucun problème à se faire plaisir une fois de temps en temps (ce qui est exclu dans certains régimes justement, comme le régime cétogène qui est très strict), mais il faut revenir à une base saine si on veut sauvegarder notre capital santé.
À la prochaine pour parler des plantes qui peuvent nous aider à réguler notre "taux de sucre" (glycémie).
https://app.cyberimpact.net/newsletter-view-online?ct=qm2y9lRT98jfxsq3pDBnIZciJK8nxR5zCKJmHvuiePTnUVK24K8rGnXnMUaQivev8G69hpRLf_EaBBTNTHs1clFl4MtSmQbGEjuWdmqHvUele3Qtui5Us4881N4sbXrF.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, c'est un pharmacien québécois qui, entre autres choses, offre aux professionnels de la santé des formations sur les produits naturels. Allez voir ses sites qui regorgent d'information santé qui s'adresse à tous. Un excellent vulgarisateur.
L'infolettre est un très court résumé, mais vous y trouverez des liens pour plus d'info.
Je précise que je ne partage pas sa passion pour le régime cétogène. En fait, je ne suis pas fan des régimes d'exclusion en général.
Ma philosophie se résume à : mangez diversifié, mangez un max de légumes, mangez le moins d'aliments transformés (industrialisés) possible, évitez les toxiques qu'on connaît tous (sucre, gras trans, additifs alimentaires industriels de toutes sortes, alcool, tabac et tout ce qui se fume, autres stupéfiants, sédentarité).
Bref, pour moi, aucun problème à se faire plaisir une fois de temps en temps (ce qui est exclu dans certains régimes justement, comme le régime cétogène qui est très strict), mais il faut revenir à une base saine si on veut sauvegarder notre capital santé.
À la prochaine pour parler des plantes qui peuvent nous aider à réguler notre "taux de sucre" (glycémie).

Voilà de quoi on a l'air quand on joue à torréfier des racines...
On peut torréfier toutes les racines comestibles. Personnellement, j'ai expérimenté avec l'onagre, la bardane, le salsifi des prés, la patience crépue et bien d'autres
C'est le même principe que la torréfaction du café. Le grain de café cru est très amer, ce qui est aussi le cas de la racine de pissenlit.
Une fois torréfiés. ils perdent une grande partie de leur amertume et ils développent ce goût caractéristique du café.
Non, le "café" de pissenlit n'aura pas les effets stimulants du café. La caféine est un puissant alcaloïde qui n'est pas présent dans la racine de pissenlit. Par contre, vous pourriez ajouter du romarin par exemple à votre café de pissenlit pour obtenir cet effet 😎 Ce produit s'adresse donc à ceux qui souhaitent réduire leur consommation de caféine ou avoir un substitut local.
Quand aux bienfaits médicinaux de la racine de pissenlit, je crois que ce serait abusif et trompeur d'en parler dans le cas de la racine "calcinée". Je n'ai pas encore trouvé d'études comparant la composition de la racine séchée et de la racine torréfiée. Si vous en connaissez, ne vous gênez surtout pas pour les partager ici.
On peut torréfier toutes les racines comestibles. Personnellement, j'ai expérimenté avec l'onagre, la bardane, le salsifi des prés, la patience crépue et bien d'autres
C'est le même principe que la torréfaction du café. Le grain de café cru est très amer, ce qui est aussi le cas de la racine de pissenlit.
Une fois torréfiés. ils perdent une grande partie de leur amertume et ils développent ce goût caractéristique du café.
Non, le "café" de pissenlit n'aura pas les effets stimulants du café. La caféine est un puissant alcaloïde qui n'est pas présent dans la racine de pissenlit. Par contre, vous pourriez ajouter du romarin par exemple à votre café de pissenlit pour obtenir cet effet 😎 Ce produit s'adresse donc à ceux qui souhaitent réduire leur consommation de caféine ou avoir un substitut local.
Quand aux bienfaits médicinaux de la racine de pissenlit, je crois que ce serait abusif et trompeur d'en parler dans le cas de la racine "calcinée". Je n'ai pas encore trouvé d'études comparant la composition de la racine séchée et de la racine torréfiée. Si vous en connaissez, ne vous gênez surtout pas pour les partager ici.

(Désolée pour la qualité des photos, on n'est pas des pros dans ce domaine... de toute évidence 🤣). On avait un 3e degré de torréfaction plus faible, mais les photos ne permettaient pas de les distinguer.
Pour notre version du "café" de pissenlit, on mélange ces différents degrés de torréfaction pour arriver à ce qu'on pourrait qualifié de "moyennement corsé". Avec une demie c. à thé, vous avez l'équivalent d'un café instant, avec une c. à thé, vous avez un café corsé et avec une et demi, quelque chose qui ressemble à un expresso.
La poudre ne va pas se dissoudre, il faut donc utiliser quelque chose qui permette de le laisser infuser sans avoir toute la poudre dans la tasse. J'adore les bodum (ou "presse française").
Pour notre version du "café" de pissenlit, on mélange ces différents degrés de torréfaction pour arriver à ce qu'on pourrait qualifié de "moyennement corsé". Avec une demie c. à thé, vous avez l'équivalent d'un café instant, avec une c. à thé, vous avez un café corsé et avec une et demi, quelque chose qui ressemble à un expresso.
La poudre ne va pas se dissoudre, il faut donc utiliser quelque chose qui permette de le laisser infuser sans avoir toute la poudre dans la tasse. J'adore les bodum (ou "presse française").

Une cafetière filtre ne permettra pas un contact assez long entre l'eau et la poudre pour en tirer toute la saveur. Autrement dit, beaucoup de gaspillage, car on utilise une énorme quantité de poudre pour arriver au même goût qu'une c. à thé qu'on laisserait infuser une quinzaine de minutes. Plus on laisse infuser longtemps, plus le goût de café devient prononcé.
Envie de goûter? Notre café de pissenlit est disponible en quantité limitée (les racines sont longues à récolter et nettoyer et il en faut "des tonnes" pour faire une toute petite quantité de café). Envie de goûter? C'est par ici : https://vertesante.weebly.com/noeumll-2021.html
N.B. : On peut torréfier n'importe quelles racines comestibles et arriver à un résultat semblable avec toutes sortes de variantes de saveur. ➡️N'attendez pas, inscrivez-vous maintenant à la prochaine cohorte pour apprendre toutes les subtilités de cet art et l'expérimenter par vous-même. ⬅️
Envie de goûter? Notre café de pissenlit est disponible en quantité limitée (les racines sont longues à récolter et nettoyer et il en faut "des tonnes" pour faire une toute petite quantité de café). Envie de goûter? C'est par ici : https://vertesante.weebly.com/noeumll-2021.html
N.B. : On peut torréfier n'importe quelles racines comestibles et arriver à un résultat semblable avec toutes sortes de variantes de saveur. ➡️N'attendez pas, inscrivez-vous maintenant à la prochaine cohorte pour apprendre toutes les subtilités de cet art et l'expérimenter par vous-même. ⬅️

31 janvier 2018
C'est l'époque où on "rêve son jardin", on feuillette ou cliquette les catalogues pour choisir nos semences. Et chaque année revient la question des 3 camomilles.
Beaucoup de gens ne savent pas quelle sorte de camomille ils ont au jardin ou laquelle ils veulent cultiver; et je dois admettre que sur Internet, il règne une confusion épouvantable sur les camomilles. On voit régulièrement la mauvaise photo associée à la mauvaise description (du goût, des propriétés) et au mauvais nom. Même chez des herboristes, naturopathes et autres praticiens qui travaillent avec les herbes...
Disons d'abord qu'il en existe 3 qui sont largement utilisées en herboristerie. Et bien qu'on les appelle toutes "camomilles", elles n'appartiennent même pas au même genre botanique (le premier des deux noms latins) : la camomille allemande, c'est Matricaria recutita, la camomille romaine c'est Anthemis nobilis et la grande camomille, c'est Tanacetum parthenium
C'est l'époque où on "rêve son jardin", on feuillette ou cliquette les catalogues pour choisir nos semences. Et chaque année revient la question des 3 camomilles.
Beaucoup de gens ne savent pas quelle sorte de camomille ils ont au jardin ou laquelle ils veulent cultiver; et je dois admettre que sur Internet, il règne une confusion épouvantable sur les camomilles. On voit régulièrement la mauvaise photo associée à la mauvaise description (du goût, des propriétés) et au mauvais nom. Même chez des herboristes, naturopathes et autres praticiens qui travaillent avec les herbes...
Disons d'abord qu'il en existe 3 qui sont largement utilisées en herboristerie. Et bien qu'on les appelle toutes "camomilles", elles n'appartiennent même pas au même genre botanique (le premier des deux noms latins) : la camomille allemande, c'est Matricaria recutita, la camomille romaine c'est Anthemis nobilis et la grande camomille, c'est Tanacetum parthenium

Mes photos ne sont pas extraordinaires, mais je crois qu'on peut y voir les caractères distinctifs assez clairement.
Pour les distinguer, c'est surtout leur port, c.-à-d. la forme de la plante entière dans le jardin, qui fait la différence, puis il y a les feuilles et enfin l'odeur et le goût qui ne trompent pas. Leurs fleurs se ressemblent davantage mais vous pouvez voir de légères différences quant à leur teinte et à la longueur et la forme des pétales. Elles ont toutes un peu les mêmes propriétés (digestive, calmante, anti-inflammatoire) donc je vous donnerai uniquement leur propriétés distinctives.
Pour les distinguer, c'est surtout leur port, c.-à-d. la forme de la plante entière dans le jardin, qui fait la différence, puis il y a les feuilles et enfin l'odeur et le goût qui ne trompent pas. Leurs fleurs se ressemblent davantage mais vous pouvez voir de légères différences quant à leur teinte et à la longueur et la forme des pétales. Elles ont toutes un peu les mêmes propriétés (digestive, calmante, anti-inflammatoire) donc je vous donnerai uniquement leur propriétés distinctives.

La camomille allemande, c'est celle que tout le monde connaît. Celle qui goûte bon et qu'on trouve dans toutes les épiceries, les restos, etc. Elle ressemble à un petit arbuste ramifié, et sa feuille est très découpée (c.-à-d., un peu comme celle de la carotte). C'est une plante annuelle, mais elle peut se ressemer abondamment si le type de sol, l'exposition et les conditions sont propices à la germination des graines tombées au sol. On récolte la fleur seulement. C'est une bonne digestive, et elle est plus sédative que les autres. En compresses, elle soulage les irritations de la peau, les orgelets, conjonctivites, etc.

La camomille romaine est vivace (Z4). La première année, elle fait une petite rosette de feuilles, une espèce de petite touffe près du sol de laquelle sortent quelques tiges et fleurs seulement. C'est à partir de la deuxième année qu'elle s'exprime pleinement. Au lieu d'un petit arbuste ramifié, la camomille romaine fait des tas de tiges un peu plus courtes qui portent chacune une seule fleur. Elle a donc une apparence de tapis très touffu, un peu hirsute. En fin de saison, elle a tendance à jaunir et à se coucher par terre. On récolte la fleur seulement. Son parfum est encore plus puissant et sucré que celui de la camomille allemande, mais son goût n'a rien à voir. C'est l'amertume qui domine dans son cas, une amertume bien prononcée mais pas trop désagréable que l'on peut finir par apprivoiser. Mais rien à voir avec son odeur de pomme sucrée ni avec le goût de pomme verte de la camomille allemande.

Finalement, la grande camomille se distingue nettement des deux autres par sa feuille qui est beaucoup plus pleine et beaucoup moins découpée que celles des deux autres camomilles. C'est aussi une vivace (Z4). La grande camomille est la plus grande des trois et se développe également comme un petit buisson ramifié. Il faut encore une fois attendre à partir de la deuxième année pour qu'elle atteigne son plein développement. Son odeur est moins prononcée que celle des deux autres, et son goût est faible et légèrement amer. Petite différence dans le cas de la grande camomille, on récolte toute la partie aérienne, tige, feuilles, fleurs. Si la saison est bonne et qu'on peut faire une première récolte suffisamment tôt, on peu parfois faire une deuxième récolte à la fin de l'été. Elle a les mêmes propriétés que les deux autres, mais en bonus elle est efficace contre les migraines et les maux de tête en général. Pour les migraines chroniques, il faut la prendre sur le long terme, en mâchouiller des feuilles fraîches tous les jours et des tisanes quotidiennes l'hiver.
Il existe également quelques "camomilles" sauvages, moins intéressantes au niveau du goût et des propriétés. Mais ce sera l'objet d'un prochain article...
Il existe également quelques "camomilles" sauvages, moins intéressantes au niveau du goût et des propriétés. Mais ce sera l'objet d'un prochain article...

Je crois que l'an dernier, je n'ai pas vendu un seul sachet de semences de verveine officinale. Surprise, cette année tout le monde veut de la verveine! Je trouvais ça louche (LOL) alors je me suis dis que les gens ignoraient peut-être que dans les jardins d'herboristes, on en trouve principalement 3 espèces très différentes.
Celle à laquelle les gens pensent souvent en premier, celle qu'ils recherchent le plus, s'appelle verveine odorante (Aloysia triphylla ou citrodora). Elle goûte très fort le citron. Haaa! Là vous voyez très bien de quelle plante je parle!
C'est une plante exotique qui vient des Andes en Amérique du Sud et qui ne survit pas à notre hiver. Ses tiges deviennent rapidement ligneuses (comme du bois), et elle a la forme d'un mini-arbuste (en régions chaudes, elle peut atteindre 3 m). On peut par contre la sortir du jardin à l'automne et la rentrer à l'intérieur où elle peut facilement passer l'hiver et, dans de bonnes conditions, donner une abondance de feuilles.
Celle à laquelle les gens pensent souvent en premier, celle qu'ils recherchent le plus, s'appelle verveine odorante (Aloysia triphylla ou citrodora). Elle goûte très fort le citron. Haaa! Là vous voyez très bien de quelle plante je parle!
C'est une plante exotique qui vient des Andes en Amérique du Sud et qui ne survit pas à notre hiver. Ses tiges deviennent rapidement ligneuses (comme du bois), et elle a la forme d'un mini-arbuste (en régions chaudes, elle peut atteindre 3 m). On peut par contre la sortir du jardin à l'automne et la rentrer à l'intérieur où elle peut facilement passer l'hiver et, dans de bonnes conditions, donner une abondance de feuilles.

Personnellement, je ne fais pas de semis de verveine odorante. Sa croissance est assez lente au départ, et il faut attendre la deuxième année pour faire une récolte digne de ce nom. On peut par contre faire des boutures pour produire des plants qui atteindront une taille intéressante plus rapidement. Dans ces conditions par contre, elle est souvent la proie des pucerons.
C'est une plante qu'on utilise surtout en tisanes, tout simplement parce qu'elle est délicieuse! Côté propriétés médicinales, elle est légèrement calmante et digestive... sans plus, suis-je tentée d'ajouter. C'est une infusion agréable qui termine bien un repas, mais à mon sens, ses propriétés sont mineures et elle demeure une tisane-plaisir. Mais le plaisir, c'est bon pour la santé. Alors pourquoi s'en priver !
C'est une plante qu'on utilise surtout en tisanes, tout simplement parce qu'elle est délicieuse! Côté propriétés médicinales, elle est légèrement calmante et digestive... sans plus, suis-je tentée d'ajouter. C'est une infusion agréable qui termine bien un repas, mais à mon sens, ses propriétés sont mineures et elle demeure une tisane-plaisir. Mais le plaisir, c'est bon pour la santé. Alors pourquoi s'en priver !

La verveine bleue ou hastée (Verbena hastata) est indigène au Québec et vivace. C'est une de ces plantes qui ont la formidable capacité de s'adapter à toutes les conditions. Je la trouve aussi bien dans des terrains détrempés que sur des sols calcaires et sablonneux, et elle se comporte aussi bien en plein soleil qu'à la mi-ombre.
J'ai fait connaissance avec cette plante il y a bien longtemps grâce à Médard, un vieux "paysan", dans le sens le plus noble du terme, un "sage" que j'aimais beaucoup. Il n'en trouvait plus dans ces talles habituelles. Il est donc venu me voir sachant que je connaissais bien la flore indigène et que je cueillais beaucoup dans la nature. Il l'appelait "herbe à fièvre", et elle était utilisée dans sa famille depuis aussi loin qu'il pouvait remonter, soit l'époque de sa grand-mère. Ils la prenaient dès les premiers signes d'une infection, en particulier rhumes et grippes.
Effectivement, c'est une plante qu'on peut utiliser de la même façon que la verveine officinale, donc calmante, sédative et digestive. Mais elle a aussi des propriétés expectorantes et anti-infectieuses qui en font un élément des plus intéressant dans un casse-grippe. On cueille les feuilles et les fleurs en début de floraison, et on la consomme en tisane ou en teinture-mère.
J'ai fait connaissance avec cette plante il y a bien longtemps grâce à Médard, un vieux "paysan", dans le sens le plus noble du terme, un "sage" que j'aimais beaucoup. Il n'en trouvait plus dans ces talles habituelles. Il est donc venu me voir sachant que je connaissais bien la flore indigène et que je cueillais beaucoup dans la nature. Il l'appelait "herbe à fièvre", et elle était utilisée dans sa famille depuis aussi loin qu'il pouvait remonter, soit l'époque de sa grand-mère. Ils la prenaient dès les premiers signes d'une infection, en particulier rhumes et grippes.
Effectivement, c'est une plante qu'on peut utiliser de la même façon que la verveine officinale, donc calmante, sédative et digestive. Mais elle a aussi des propriétés expectorantes et anti-infectieuses qui en font un élément des plus intéressant dans un casse-grippe. On cueille les feuilles et les fleurs en début de floraison, et on la consomme en tisane ou en teinture-mère.

La verveine officinale (Verbena officinalis) est plus discrète en parfum que la verveine citron, mais au jardin, elle est vivace et fera un beau grand buisson un peu échevelé. Elle ne goûte pas du tout le citron; son arôme est doux et tout en subtilité et, en tisane, elle peut donc facilement être combinée à d'autres plantes. On peut aussi la préparer en teinture-mère.
Ses propriétés sont bien réelles et nombreuses, mais elle favorise surtout la digestion et le sommeil, la détente. On récoltera ses feuilles assez tôt, avant la floraison, puis les fleurs. Elle est sensible au mildiou, donc on peut faire des traitements antifongiques préventifs (pulvérisation de purin ou décoction de prêle, de tanaisie, de camomille allemande, p.ex). Et c'est une raison de plus pour ne pas trop attendre pour la récolter.
Donc 3 belles plantes a ajouter à votre jardin ou à votre arsenal phytothérapeutique! Des propriétés semblables, mais des arômes et des modes de cultures bien différents. Comme toujours, la nature généreuse nous en offre pour tous les goûts!
Ses propriétés sont bien réelles et nombreuses, mais elle favorise surtout la digestion et le sommeil, la détente. On récoltera ses feuilles assez tôt, avant la floraison, puis les fleurs. Elle est sensible au mildiou, donc on peut faire des traitements antifongiques préventifs (pulvérisation de purin ou décoction de prêle, de tanaisie, de camomille allemande, p.ex). Et c'est une raison de plus pour ne pas trop attendre pour la récolter.
Donc 3 belles plantes a ajouter à votre jardin ou à votre arsenal phytothérapeutique! Des propriétés semblables, mais des arômes et des modes de cultures bien différents. Comme toujours, la nature généreuse nous en offre pour tous les goûts!
Auteur
Marie-José Minard, B. Sc. biol., herboriste-artisane et fondatrice de Verte Santé, ferme d'herboristerie traditionnelle.
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Archives
Novembre 2024
Décembre 2021
Avril 2018